Ce projet (dirigé par Jonathan Livernois, Université Laval), vise à identifier les perméabilités entre le discours politique et le champ littéraire à l’ère duplessiste. S’il est communément admis que l’Union nationale était réfractaire aux intellectuels et à la culture, il semble plus que jamais nécessaire de remettre en question cette idée reçue (voir Harvey, 2014). L’hypothèse de départ de cette recherche est que les références à la littérature étaient tout de même récupérées par les politiciens à titre de capital culturel et symbolique, transformable à terme en capital politique. Par une fouille ciblée dans les débats reconstitués de l’Assemblée nationale et dans les archives du Devoir, notamment, cette étude vise à retracer la présence d’un discours littéraire dans les discours politiques, d’en comprendre la portée et la teneur.

Ce projet est financé par une subvention de développement Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH). Il est réalisé en collaboration avec le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) et la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec.

Voir aussi : Politiciens et lettrés (Larose, 2018)